La réalité associée à notre joli ciel bleu commence à apparaître à nos yeux. Une complexité qui en va aller qu’en s’amplifiant comme vous allez le constater en abordant deux autres aspects… Bref, nous éviterons de trop accélérer sinon, nous allons en laisser quelques uns en chemin. Notre étape du jour sera donc les types de circulation, les régimes de vol et l’espacement.
Un aperçu des types de circulation et des régimes de vol
Sans entrer dans les détails, il existe deux types de circulation dont les définitions réglementaires sont:
- La Circulation Aérienne Générale ou C.A.G. avec des règles spécifiques. Pour faire simple, elle couvre tous les vols civils mais aussi les vols militaires qui se soumettent aux règles de la CAG.
- La Circulation Aérienne Militaire ou C.A.M. avec, elle aussi, des règles spécifiques. C’est le type de circulation auquel sont soumis les appareils d’état qui souhaitent s’affranchir des règles de la CAG.
ICAO
Le 7 décembre 1944, la signature de la convention de Chicago par 52 états instituait une organisation internationale de l’aviation civile (OACI). Notre domaine est donc régi par un ensemble de règles internationales. Les autorités nationales peuvent les étoffer selon leurs besoin. Mais la particularité de cette convention, c’est qu’elle ne traitait pas de l’aviation militaire, sujet jugé sensible.
Concrètement, la CAG se retrouve ainsi soumise aux règles internationales civiles auxquelles s’ajoutent quelques règles nationales tandis que la CAM rassemble des règles propres définies par les autorités militaires, politiques de chaque pays. Depuis quelques années, les règles régissant la CAM font l’objet d’une publication et d’une harmonisation progressive avec les règles civiles mais jamais les besoins des armées ne permettront une uniformisation des deux circulations.
Il existe deux régimes de vol dans la CAG : le régime VFR (ou vol à vue) avec des contraintes limitées mais des conditions météorologiques assez restrictives et le régime IFR (ou vol aux instruments) avec des contraintes plus lourdes mais des conditions météorologiques moins restrictives et des services plus poussés.
Espacement et notions associées
Une bonne partie du travail du contrôleur consiste à espacer les avions en respectant des normes appelées séparations. C’est la base du Service du Contrôle. Cependant, dans certaines conditions, le contrôleur peut ne pas être obligé de fournir des espacements mais il devra alors, du moins dans des espaces contrôlés, une information de trafic, c’est à dire tenir les pilotes informés des appareils susceptibles de poser problème.
Au passage, même si cette évocation n’est pas très agréable, lorsque deux avions se percutent en vol, on parle d’abordage. Le terme collision est réservé à des accidents au sol incluant le crash.
Pour continuer la visite…
Ces quelques explications très sommaires doivent normalement vous éclairer un peu. Si tout ne paraît pas limpide, il ne faut pas hésiter à revenir ultérieurement. Pour l’instant, nous vous invitons à vous enfoncer un peu plus dans la complexité en abordant les classes d’espace…