La tour de contrôle

Si le grand public a conscience de la présence des aiguilleurs du ciel sur les aéroports dans les tours de contrôle, il a plus rarement conscience que des contrôleurs aériens suivent les appareils sur quasiment la totalité de l’espace aérien français.Ces organismes civils ou militaires sont finalement mal connus aussi, tentons de remédier à cela en commençant par l’aspect le plus « grand public »…

La tour de contrôle, la base !

La tour de contrôle [1] constitue donc l’archétype de l’image du contrôle aérien que ce soit dans le cas d’un petit terrain en herbe avec les « tagazous » ou d’un aéroport international avec ses files d’avions de ligne.

Pourtant derrière cette similitude de façade, se cache une réalité beaucoup plus fine.
Ainsi nous trouverons, sur des petits terrains, un « contrôleur » payé par le gestionnaire. Mais il renseigne simplement les usagers : il ne leur donne donc pas d’instruction… Il s’agit d’un agent A.F.I.S. [2] et le terme employé pour le terrain est alors « terrain AFIS ».

Certaines tours sortent vraiment de l’ordinaire comme cette dernière dessinée par un architecte/designer célèbre : Philippe Starck.

La tour de contrôle, un peu plus précisément

Nous allons trouver ensuite des terrains avec de vrais contrôleurs [3]; ils sont alors dit « contrôlés ». Ces contrôleurs peuvent être militaires ou civils en fonction du trafic et de la nature du terrain.

Il peut même y avoir des contrôleurs civils et militaires. Dans le cas de ces terrains, qui restent encore de taille modeste, le contrôleur s’occupe des avions qui sont à proximité immédiate du terrain. Nous verrons les détails sur ces espaces un peu plus tard. Les autres variantes ne sont qu’une reproduction à une échelle supérieure du modèle précédent… Ainsi avec l’importance croissante du trafic, l’espace associé au terrain croît. Un service dit « d’approche » prend alors les avions en charge lorsqu’ils sont loin du terrain. Les grands terrains disposent de services spécialisés:

  • le prévol, chargé de vérifier que tous les éléments permettant le vol sont corrects,
  • le sol, chargé de faire la circulation au sol,
  • la tour ou le loc (local), chargé de gérer la piste et ses environs immédiats,
  • l’approche, chargée de gérer les avions un peu loin du terrain…

Pour aller plus loin

Découvrez l’autre pendant, moins connu, du contrôle aérien civil: les centres de contrôle en route.

  1. [1] Dans le cas d’un terrain gérant un trafic commercial assez important, il sera souvent fait référence à une approche. Le nom souvent associé à ce genre d’organisme est alors Centre de Contrôle d’Approche ou CCA.
  2. [2]pour Aerodrome Flight Information Service
  3. [3] qui donnent donc des instructions en plus des informations